On sait qu’une des solutions pour réduire ou stopper l’immigration de travail serait par exemple, outre de punir sévèrement les employeurs qui y ont recours illégalement – notamment dans le BTP, la restauration ou le travail saisonnier- de favoriser le développement industriel dans les pays d’origine. Bon, autant dire que ce n’est pas pour demain la veille, la dernière fois que ces solutions ayant été évoquées remontant au temps de Pasqua et Chevènement. Pour une fois qu’il y aurait eu un tiers-mondisme qui aurait plu même à droite…
On pourrait penser qu’une solution analogue serait la bienvenue en matière d’exil fiscal. La neutralisation des paradis fiscaux dénoncés à droite et à gauche depuis des années n’a pas avancé d’un pouce et c’est très facilement que l’on peut trouver sur Internet des sites proposant obligeamment des solutions pour ouvrir des comptes offshore.
Quant au dumping fiscal de nos voisins proches, si proches, il prouve notamment que si la Commission de Bruxelles a parfaitement su harmoniser les conditions de vie des plus riches pour qu’ils le soient plus encore, l’Union Européenne a en revanche été incapable de penser, même d’un point de vue théorique, même pour un avenir lointain, une législation du travail, une sécu ou un salaire minimum communs. Comme c’est étrange…
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