Imaginez le seulement quelques secondes. Jean-Luc Mélenchon s’adresse par médias interposés à Cécile Duflot, à Marisol Touraine ou Najat Vallaud-Belkacem dans les termes suivants : J’ai envie de lui dire : « Viens ma poulette et assieds-toi de l’autre côté de la table, hors de ce gouvernement »…
Imaginez les Chiennes de garde, La barbe, Osez le féminisme, et leurs communiqués dénonçant les réflexes sexistes de Mélenchon. Imaginez Jean-Michel Aphatie et Audrey Pulvar. Imaginez Roselyne Bachelot et NKM !
Jean-Luc Mélenchon n’a pas prononcé ces mots. Il n’est pas fou. Il a bien trop peur de se faire engueuler par Clémentine Autain. En revanche, c’est dans les termes suivants qu’une membre éminente du gouvernement s’est adressée à lui : J’ai envie de lui dire : « Viens mon lapin et assieds-toi de l’autre côté de la table de gouvernement »…
On attend toujours les communiqués de protestation de toutes les associations qui traquent le sexisme dans les affiches publicitaires, certaines expressions ou sifflets de membres mâles du personnel politique. Imaginez qu’ils arrivent, ces communiqués ! Cet effort d’imagination là est trop important ? Toutes mes excuses.
* Remerciements à Laurent M., qui m’a inspiré cette petite brève
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