Gilles Clavreul ne lit pas Causeur. Dommage pour lui, car comme le disait Montaigne, il gagnerait à frotter sa cervelle contre celle d’austruy. Il apprendrait que le désaccord est une chose fort amusante. Mais Clavreul ne rit pas avec n’importe qui.
Le 19 novembre, Gilles Clavreul s’étrangle en découvrant sur notre site internet l’entretien que l’ami Jean-Baptiste Roques a tourné avec Thaïs, jeune militante de Génération identitaire. Il ne mange pas de ce pain rassis. Pas lui, pas ça. Il le fait savoir sur Facebook :
« Comme je ne lis pas Causeur, j’étais passé à côté de ce publi-reportage en faveur du groupuscule d’extrême-droite Génération identitaire datant de fin juin dernier. C’est comme une vidéo d’AJ+, la chaîne qatarie, mais en version réac qui s’assume.
Voilà pourquoi il n’y a rien de commun entre ceux qui défendent les principes républicains et cette droite qui se veut iconoclaste en faisant des clins d’œil à des petits fafs en bomber. On ne peut pas être républicain et identitaire à la fois, on ne peut pas se trouver de luttes communes, on ne peut pas s’allier, en aucune circonstance. Ligne rouge infranchissable. » J’apprends que le bomber[tooltips content= »Pour ma mère et celle des autres : un bomber (prononcer « bombeur ») est un blouson. J’ai dû en avoir un ado.
