Deux femmes et un homme égorgés à Nice : combien de Samuel Paty faudra-t-il encore? Il y a des loups près de nous. Et les loups tuent.
Ça s’est passé hier matin à Nice dans la basilique Notre-Dame. Le choix du lieu n’est pas indifférent car une église offense la vue des islamistes. Un individu armé d’un couteau a égorgé deux femmes et un homme.
L’assassin blessé par balle a été neutralisé par la police. « La piste terroriste est envisagée » nous apprennent les autorités. Parce qu’il y aurait d’autres pistes ? Un différend familial peut-être ? Une querelle de voisinage ? Une beuverie qui aurait mal tourné ?
Comme à l’habitude on se mobilise au sommet de l’État. Darmanin a convoqué une cellule de crise. Castex a interrompu ses travaux pour la rejoindre. Macron se rend sur place.
La routine quoi. Comme les têtes tranchées des malheureuses et du malheureux. Les prochaines décapitations prévisibles figureront certainement dans la rubrique des chiens écrasés…
Jean-Luc Mélenchon a des idées très précises sur la question. Ce grand visionnaire a déclaré la veille de l’attentat barbare de Nice, que la plupart des agressions terroristes étaient « le fait de l’extrême droite ».
L’assassin a crié à plusieurs reprises « Allah Akbar » mais c’était sans doute pour donner le change. On va certainement apprendre que le tueur de Nice est un identitaire au crâne rasé du nom de Michel. Quand on voit ce qui s’est passé à Nice on a envie de hurler. Quand on entend Mélenchon on a envie de vomir.
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