Dora Moutot prise à partie par plus radicales qu’elle-même
Le militantisme féministe a trouvé une nouvelle proie, l’ancienne rédactrice en chef du site Konbini, Dora Moutot. Reconvertie en Instagrammeuse « sexo » avec son compte « T’as joui ? », au demi-million d’abonnés et auteur du livre sur les flatulences, À fleur de pets, la journaliste repentie a subi une véritable curée pour une simple plaisanterie.
Oubliant que notre monde ressemble de plus en plus aux romans de Kundera, Dora Moutot a osé se gausser de Daech dans un selfie accompagné de ce commentaire : « Je me demandais (oui l’ennui de la salle d’attente) : vu que plein de gens et de femmes vont encore porter le masque longtemps, est-ce que les mecs de l’État islamique sont hyper contents ? Elles sont “voilées” de force ces salopes ! Covid ami de Dieu. » Sitôt posté, sitôt lynchée ! Dora Moutot, se fait cyber-harceler par l’engeance qu’elle n’a cessé de défendre : les féministes.
Appel au signalement, insultes, menaces… Celle qui était déjà considérée comme « transphobe » pour avoir refusé de qualifier les hommes et femmes de « personnes à vagin » ou de « personnes à pénis » se voit affublée d’une nouvelle épithète disgracieuse : « islamophobe ».
Contrainte de fermer un temps son compte face au déferlement de haine, Dora Moutot s’est fendue d’un texte courageux où elle refuse de céder à l’intimidation. Alors que ses harceleuses risquent un rappel à la loi, leur cible précise : « Je resterai éternellement LIBRE dans mes propos. » Dans son malheur, la jeune femme jouit d’un soutien inattendu : les Femen. Il reste heureusement plusieurs demeures dans la maison féministe.