Avec le confinement, l’industrie du sexe a fait grise mine. Passés ces deux mois de frustration et de lassitude, maîtresses, soumis et échangistes brûlent de retrouver les lieux de libertinage.
Le confinement a eu ceci de charmant qu’il a permis moult théories sur nos comportements amoureux et pratiques sexuelles, théories délivrées des contraintes habituelles du réel. Tablant sur notre besoin de sécurité affective, les psys, à commencer par Boris Cyrulnik, prédisaient ainsi le renouveau des amours romantiques, au moment même où les Français s’abandonnaient aux joies du papillonnage et de la consommation compulsive du prochain sur la Toile.
Pendant le confinement, la boulimie sexuelle a surtout frappé les célibataires coincés en solo chez eux
Les chiffres en témoignent : 38 % d’augmentation de visionnages de films pornos en France pendant le confinement, auxquels il faut ajouter une hausse de 27 % des messages envoyés au mois d’avril sur les applications Tinder, Meetic et OKCupid. La fonction « Passeport » sur Tinder, permettant de draguer à l’échelle planétaire en supprimant la géolocalisation, était
