Le billet du vaurien
Son meilleur film, Annie Hall, confession d’une mélancolie poignante – celle des illusions perdues et des amours enfuies – , Woody Allen le clôt sur un mot d’esprit qui m’a beaucoup servi lorsque je me piquais de psychiatrie. C’est l’histoire d’un homme qui consulte un ponte de la médecine et lui dit : « Docteur, mon frère est fou, il se prend pour une poule ! » « Eh bien, faites-le enfermer », lui suggère le psychiatre. Sur quoi l’homme lui répond : « Je le ferais bien, mais j’ai besoin des œufs ! »
Commentaire de Woody Allen : « C’est à peu près comme ça que j’ai tendance à voir les relations entre les êtres… complètement irrationnelles, folles et absurdes… mais que nous recherchons néanmoins, parce que nous avons besoin d’œufs… »
Histoire de la jeune fille de Belfort
Le plus insensé, c’est cette jeune fille de Belfort qui m’écrit : elle
