La Chine est devenue le premier producteur mondial d’automobiles. L’industrie chinoise domine la production de véhicules électriques et elle ne cache plus aujourd’hui ses ambitions de les exporter massivement. D’abord en Asie, en Afrique et en Amérique latine et ensuite en Europe et aux Etats-Unis.
Pour se limiter aux deux grands groupes automobiles français, une nouvelle nationalisation de Renault n’est pas considérée comme une hypothèse farfelue et l’avenir de PSA tient notamment à la réussite de la fusion compliquée avec Fiat Chrysler.
La perte de suprématie technologique des constructeurs européens
Le danger pour l’industrie automobile européenne, tient à la perte de son avance et même de sa suprématie technologique dans la motorisation thermique. Elle s’expose ainsi au choc à venir de la concurrence chinoise. Car en matière de voitures électriques, la Chine n’a rien à envier aux constructeurs européens, américains, japonais ou coréens. Elle domine même très largement la production des batteries qui est l’élément essentiel du véhicule électrique.
Il ne faut pas perdre de vue non plus que la Chine est d’ores et déjà le premier constructeur automobile au monde. L’an dernier, elle a fabriqué sur son sol 28% de tous les véhicules selon les chiffres de l’International Organization of Motor Vehicle Manufacturers. Cette production a servi presque exclusivement à alimenter le marché intérieur. La Chine n’a exporté qu’environ 3% des véhicules produits en 2019. Mais cela ne va pas durer.
La Norvège, un marché test
Le Président de Renault, Jean-Dominique Sénard, a prévenu les parlementaires lors de son audition le 11 juin, à l’Assemblée nationale…
>>> Retrouvez la fin sur le site de la revue Transition & Energies <<<
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