Le Professeur Raoult affirme avoir une solution, on l’accuse d’être un faux prophète. Toute ressemblance…
Le virus est virulent ! HS sont les milliers de personnes qui s’entassent dans les hôpitaux. Sans qu’on puisse évaluer l’impact de la mesure, le confinement est décidé. C’est un pari osé. Il y a un bénéfice attendu, mais des risques associés : crise économique majeure, angoisse généralisée de la population, augmentation du risque de suicide, etc. Gouverner c’est prévoir et gouverner c’est agir. Dont acte.
À peine l’épidémie commencée, un gaulois réfractaire nommé Raoult avait annoncé un remède efficace : la chloroquine. Il n’était pas n’importe qui : un ponte mondial des maladies infectieuses, soutenu dans ses recherches par l’État et « pratiquant » depuis longtemps cette molécule, ennemie du lupus et du palu. Aussitôt, pourtant, les décodeurs du Monde faisaient tomber la bonne nouvelle dans le vide-ordure des « fake news ».
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Dans son service, aux premiers cas qui se présentent, Raoult commence illico à tester in-vivo le médicament. Sur une vingtaine de patients, les résultats sont pour le moins spectaculaires, notamment lorsque la chloroquine est associée à l’azithromycine.
Malgré les tests effectués par son champion, le gouvernement hésite. Le virus est mal connu, l’échantillon de patients est insuffisant, des études sont encore nécessaires. Gouverner c’est prévoir, gouverner c’est agir. La décision est prise : il faut attendre. Surprise car le pari n’est pas osé au vu de la faiblesse des risques associés : le médicament est bon marché, connu et administré depuis des décennies et, aux doses utilisées, les effets secondaires sont contrôlables. Le triomphe serait sans gloire car la décision est sans péril !
Sur ces entrefaites, on apprend que le Global Risks Reports du très sérieux Forum Économique Mondial n’identifiait pas, dans son rapport 2020, le risque pandémique dans la liste des risques les plus probables pour l’humanité. La meilleure place est trustée par le changement climatique. On se remémore alors que la France a engagé des milliards d’euros pour lutter contre ce mal évanescent et poursuit une transition énergétique hasardeuse. Elle a prévu, elle a agi. Elle a prévu le climat de la Terre des décennies et des siècles à venir, elle a prévu les graves conséquences, elle a prévu les résultats que produirait sa politique sur cet insaisissable « objet » climatique. Elle a fait un pari qui se situe dans le ciel éthéré des incertitudes sous les conseils avisés d’une enfant viking réfractaire à l’école.
Vercingétorix, lui, a fait ses classes. Depuis des décennies, il travaille sous les yeux vigilants d’Hippocrate et n’a cure des prévisions et des sermons des « autorités ». Il se murmure qu’il serait aussi climato-sceptique, donc de ces gens que les décodeurs, de manière chloroquignolesque, accusent de propager des fausses nouvelles.
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