Accueil Politique Le métissage (mais pas n’importe lequel): la nouvelle norme du progressisme

Le métissage (mais pas n’importe lequel): la nouvelle norme du progressisme

Une tribune de Jean Messiha


Le métissage (mais pas n’importe lequel): la nouvelle norme du progressisme
Jean Messiha © KONRAD K./SIPA Numéro de reportage : 00804466_000011

 


Une tribune de Jean Messiha, délégué du Rassemblement national de Marine Le Pen


C’est un fait que la France est diverse et qu’il existe un certain métissage dans notre population. Ce métissage est particulièrement visible dans la France d’Outre-Mer qui s’est construite sur un mélange de peuples souvent imposé par l’Histoire (la Traite en particulier) et favorisé, il faut bien le dire, par un « vivre-ensemble » le plus souvent sympathique.

Vivre-ensemble d’autant plus appréciable qu’il n’est pas pollué par une religiosité extrémiste, comme celle que subit la France métropolitaine depuis des années. Cette dernière, européenne depuis toujours, vit une profonde transformation de son paysage humain, avec une proportion décroissante du peuple des origines au profit de l’immigration de masse nord-africaine et sub-saharienne. Les beaux esprits martèlent que nous nous faisons des idées, « que la proportion d’étrangers ne change pas sur longue période », etc. etc. Ils passent bien sûr sous silence la conversion en Français d’immigrants dès la deuxième génération en raison du droit du sol. Cette transformation, nous la voyons tous. Ce sont d’ailleurs les étrangers venant de temps à autre dans notre pays qui s’en étonnent le plus, avec cette réflexion souvent entendue : « c’est ça la France ? » On ne s’interrogera pas ici sur le sens de cette interrogation afin d’éviter la polémique.

La publicité à la pointe de l’idéologie diversitaire et… la réalité sociologique

Cela dit et s’agissant du métissage, les choix de vie sont individuels. Notre pays est celui des libertés. On aime et on vit avec qui on veut, le décisionnaire ultime étant l’amour. Et c’est très bien ainsi. Toutefois, la réalité sociologique de la France métropolitaine reste celle d’une grande faiblesse numérique des couples dit « mixtes » (certes un peu plus nombreux dans les grandes villes), c’est-à-dire et pour faire simple entre européens et non-européens. Il n’y a ni à s’en plaindre ni à s’en féliciter et après tout on s’en fout.

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Mais ce qui est notable c’est la façon dont le monde publicitaire typiquement parisien, notoirement « progressiste » donc à la pointe de l’idéologie immigrationniste et diversitaire, fait exploser la représentation du couple mixte dans les publicités qui envahissent nos écrans TV et digitaux. « Cela a toujours existé ! », diront certains. C’est vrai et c’est normal puisque c’est une réalité de la vie quotidienne. Mais ce qui est frappant c’est le changement d’échelle et surtout le biais de cette mixité. Les statistiques en la matière sont inexistantes car pour partie illégales. Qui peut cependant nier que ce métissage, autrefois occasionnel, est devenu fréquent dans nos pubs et clairement sur-représentatif du réel ? La nature du couple « médiatique » est également intéressante : il s’agit dans la grande majorité des cas d’un Noir très beau gosse et superbement bâti et d’une blonde affriolante, le tout agrémenté de charmants bambins issus de cette belle union. L’inverse est beaucoup plus rare : curieusement pas de superbe apollon blond ou brun uni à une Noire sculpturale, mais plutôt le mec passe-partout, sur lequel personne ne se retournerait dans la rue.

Par le cinéma, l’idéologie diversitaire s’imprime dans les cerveaux

Plus étrange encore, la quasi-absence du couple africano-arabe où la compagne du « beau mâle noir » serait une « jolie gazelle » maghrébine. Peur des représailles ou tout simplement pas de candidate pour ce type de shoot ? Ne parlons pas de l’inexistant couple arabo-juif représenté par un magnifique « Mohammed » et une ravissante « Rebecca » qui serait pourtant exemplaire du vivre-ensemble.

Non, décidément, l’image que l’idéologie diversitaire des Havas, Publicis, Omnicom et tant d’autres véhiculent, avec la complicité ou peut-être même sur instruction des patrons du CAC 40 et des grandes entreprises publiques (EDF, SNCF, RATP), est la suivante : une belle fille blanche sort ou vit avec un « Black ». C’est la nouvelle norme identitaire. Il est vrai que le film « Qu’est-ce que l’on a fait au Bon Dieu » annonçait déjà et si l’on ose dire la couleur, avec le message subliminal suivant : une fille bien et « de souche » ne se marie pas à un Blanc. D’ailleurs le seul prétendant « visage pâle » présenté à la petite dernière, amoureuse d’un bel Africain, est un petit connard prétentieux et physiquement pas terrible. Ben voyons !

Pour ceux chargés de nous imprimer dans le cerveau le bon message, le métissage est non seulement souhaitable mais passe par l’union du mâle de l’« ethnie opprimée » avec la gentille et jolie femme de la « méchante ethnie dominante ».  Quel meilleur moyen d’ailleurs que de faire disparaitre cette dernière !

Ici pour une fois notre ami Rost ne pourra pas se plaindre du « Blanc, Blanc, Blanc » ; le grand patronat l’a déjà entendu et associe son image corporate au métissage de masse. Mais pas n’importe lequel: « black-blanche » uniquement, s’il vous plait !

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Economiste et haut fonctionnaire. Président de l’Institut Apollon.

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