Pour l’instant, seule Mila est à la hauteur de l’affaire Mila ! Elle tient bon et maintient ses propos sur l’islam. Merci à elle. Sur TMC, la malheureuse lycéenne a rappelé hier qu’elle était déscolarisée par crainte de représailles. Il y a quelques années, des élèves juifs fuyaient l’enseignement public. Désormais, on s’en prend aussi à ceux qui critiquent le Coran.
Lundi 3 février, sur le plateau de « Quotidien » (TMC), Mila, cette lumineuse lycéenne n’a pas reculé d’un pouce. « Je ne regrette absolument pas mes propos, c’était vraiment ma pensée, mais je m’excuse, un petit peu, pour les personnes que j’ai pu blesser ». Notre nouvelle Jeanne d’Arc a rappelé que c’était elle la victime – « J’aurais pu être brûlée à l’acide, enterrée vivante » -, et que c’était elle qui était chassée de son établissement scolaire par des élèves musulmans de ce même établissement.
Mila n’a commis aucun délit
Mila a aussi rappelé qu’elle avait le droit au blasphème, qu’elle n’avait commis aucun délit et qu’elle avait seulement fait usage du droit inaliénable – qu’elle croyait être le sien en démocratie – de choquer qui bon lui semblait. Depuis le 18 janvier, Mila vit sous protection policière alors que ses persécuteurs se pavanent librement.
Les mêmes racailles antisémites qui ont chassé les élèves juifs des écoles publiques dans de nombreux départements, chassent maintenant les non juifs qui ne respectent pas le Coran
En France, en 2020, une élève est en danger dans les écoles de la République en raison de la présence massive d’élèves musulmans fanatisés. Le silence gêné des pouvoirs publics face à des petites frappes qui lynchent une jeune fille et la liberté d’expression en même temps, n’est pas recevable. Il n’est pas admissible que la République fasse de la déscolarisation de Mila un problème individuel.
Mila est notre invitée dans #Quotidien pour sa seule et unique interview. pic.twitter.com/cZ1VqObHrR
— Quotidien (@Qofficiel) February 3, 2020
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Il n’est pas supportable que le ministre de l’éducation « cherche des solutions » au lieu de mobiliser la police et la gendarmerie pour que Mila réintègre son lycée ; il n’est pas acceptable que le djihad d’élèves fanatisés ne soit pas sanctionné. Quand des islamistes fanatisés menacent la vie d’une « kouffar » ; quand des hommes musulmans s’en prennent à liberté de parole d’une femme – et d’une non musulmane en particulier – ; quand des fanatiques font la loi sur le territoire scolaire alors, c’est bel et bien de djihad dont il est question.
Un jalon dans le démantèlement de notre école républicaine
Le manque de discernement du pouvoir politique est ici gravement engagé.
Un président qui clame urbi et orbi que la France est éternelle débitrice d’un crime colonial généralisé et qu’un crime contre l’humanité a été commis en Algérie ; une ministre de la justice, qui affirme sur Europe 1 que la liberté de conscience (des djihadistes ?) a été menacée par la liberté d’expression de Mila… Ces représentants du pouvoir encouragent ces jeunes à intimider autrui, à exclure de l’école qui ne leur revient pas ou à réitérer les demandes d’épuration des programmes d’enseignement pour supprimer les faits historiques qui les dérangent.
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L’affaire Mila est un épisode clé du démantèlement – qui a commencé par les juifs -, du seul vivre ensemble qui compte, le vivre-ensemble-républicain.
Rappelons-nous : Bernard Ravet, ce proviseur d’un lycée de Marseille avait raconté en 2017 qu’il avait dû refuser l’inscription d’un élève juif parce qu’il était incapable d’assurer sa sécurité[tooltips content= »Principal de collège ou imam de la république ? de Bernard Ravet, Kero »](1)[/tooltips]. Les mêmes racailles antisémites qui ont chassé les élèves juifs des écoles publiques dans de nombreux départements, chassent maintenant les non juifs qui ne respectent pas le Coran.
De jeunes Français arabes musulmans jouent aux ségrégationnistes blancs
L’épuration ethnique menée contre les élèves juifs évolue en épuration politico-religieuse. Seuls les dhimmis qui baissent les yeux devant le Coran seront-ils admis dans certains lycées publics ?
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Qu’aurait-on dit en Europe si le gouvernement fédéral américain, à la fin des années 1950, n’avait pas mobilisé le FBI, la Garde nationale et l’armée pour imposer la fin de la ségrégation dans les établissements scolaires des États du Sud ? Des policiers blancs armés ont imposé la scolarisation de fillettes noires à des établissements hostiles à leur présence. L’apartheid scolaire américain a fini par céder.
En 2020, en France, de jeunes Français arabes musulmans jouent les ségrégationnistes blancs. Et – avec les complicités évoquées plus haut -, ces djihadistes excluent de l’école les juifs et les libres penseurs. Jamais l’État n’aura été si défaillant, ni si sorti de ses gonds, ni si cruellement en panne de compréhension de la situation. Si le pouvoir politique ne se ressaisit pas, qui peut prédire les formes à venir de ce djihad scolaire ?
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