Une chercheuse au Muséum d’histoire naturelle de Londres dénonce la surreprésentation des mâles parmi les collections d’animaux empaillés. Pour combattre les stéréotypes de genre, chassons donc davantage de femelles.
Après les tableaux décrochés dans les musées, les animaux empaillés risquent d’être les prochaines victimes de l’épuration post-#metoo. Natalie Cooper, chercheuse au Muséum d’histoire naturelle de Londres, n’est pas peu fière d’avoir démontré, dans une étude publiée par la revue Proceeding of the Royal Society B, que les mâles oiseaux et mammifères sont scandaleusement surreprésentés dans les collections d’institutions historiques telles que les muséums de Londres, Paris, New York, Washington et Chicago.
La nature est injuste
« Nous nous intéressions aux préjugés de genre dans le milieu scientifique,
