Est-il bien raisonnable de laisser un cinéaste déraisonnable commenter chaque mois l’actualité en toute liberté? Assurément non. Causeur a donc décidé de le faire. Ce mois-ci, Jean-Paul Lilienfeld revient sur le train de vie de Greta Thunberg.
Je crois très sincèrement qu’il y a un effondrement de la biosphère. C’est-à-dire le blanchissement des récifs coralliens, l’acidification des océans, l’épuisement rapide des stocks de poissons, l’augmentation des inondations et incendies extrêmes, le réchauffement du Gulf Stream, la crise de l’eau douce, etc. Je suis donc convaincu qu’il est primordial de prendre de véritables mesures pour enrayer cette dégradation fatale.
Greta Thunberg, quelle que soit l’antipathie que m’inspire son ton d’ado fouettarde, son discours violent et culpabilisant, a indéniablement réussi quelque chose : imposer le sujet sur le devant de la scène.Elle a de plus le mérite de me permettre de vous poser, pour bien démarrer l’année, des petits exercices de calcul dignes des baignoires qui fuient et autres trains qui se croisent de votre enfance.
Problème n° 1
Sachant que Greta et son papa veulent réduire leurs émissions de carbone, en août dernier, ilsdécident de se rendre d’Europe aux États-Unis sur un bateau piloté par deux skippers.Mais les deux skippers ne peuvent attendre à NewYork que Greta ait fini son sommet mondial
