Sympathie pour le diable, de Guillaume de Fontenay
Sortie le 27 novembre. Avec Niels Schneider.
Que craindre d’un premier film qui serait le biopic d’un héros de guerre ? Tout ! Sympathie pour le diable marque l’entrée en cinéma d’un réalisateur nommé Guillaume de Fontenay qui évite tous les pièges de ce qui aurait pu être un barbant exercice de style et d’admiration. La barque originelle était pourtant passablement chargée, notamment par le recours à une histoire vraie. Une certaine tendance actuelle du cinéma français et d’ailleurs, qui place en effet ses productions sous l’abri tutélaire de la prétendue réalité des choses et embarque ses spectateurs dans des récits soi-disant documentés et au final vraiment désincarnés. On tente de faire passer la pastille du manque d’inspiration à travers ce prétendu réalisme sociologique. Mais la majorité de ces productions artificielles se fracassent précisément sur le mur du vraisemblable :
