Avec son one-man-show Toute l’histoire de la peinture en moins de deux heures, Hector Obalk remplit les théâtres. Il nous fait partager ses partis pris esthétiques avec plaisir et émotion, loin du didactisme compassé des historiens de l’art.
C’est bien connu, les émissions de télé consacrées à l’art sont en général des bides annoncés. On les prévoit courtes ou programmées tard. De toute façon, elles disparaissent vite. Dans beaucoup de magazines, l’actualité artistique est réduite à peau de chagrin entre les rubriques gastronomie, tourisme, maison et les publicités de montres, de whiskies et de fringues de luxe. Dans les librairies, les rayons beaux-arts fondent eux aussi à vue d’œil, submergés par les BD, les livres de cuisine, de mode et de cinéma.
