Le France a le coq pour emblème. Bizarrement, à l’heure du féminisme triomphant, nul ne remet en cause la symbolique de ce volatile qui maltraite ses femelles et se comporte peu courtoisement avec ses semblables.
France : le pays dont l’emblème est un coq ! Il est étonnant que nos féministes n’aient jamais grogné devant cette mise en valeur nationale d’un animal qui annonce certes le lever du soleil, mais qui se trouve aussi être un vulgaire trousseur de poules. Dans la lutte contre les violences conjugales, il convient de prendre d’abord des mesures de protection des victimes et de sanction des auteurs. Il faut aussi concevoir un volet éducatif. Mais il ne faut pas négliger les symboles et le moins qu’on puisse dire, c’est que le coq, par sa façon de régner sur les basses-cours, n’est pas un modèle d’amant respectueux de ses partenaires.
Un symbole
Le silence des féministes sur le sujet est d’autant plus étonnant qu’elles savent parfaitement jouer avec les symboles. En témoigne en cette rentrée le lancement – hélas réussi – du mot « féminicide » qui a pourtant deux graves défauts. D’abord, suggérer que les hommes seraient congénitalement des tueurs de femmes. Ensuite, banaliser les violences conjugales en niant leur spécificité. Tant qu’à donner dans le néologisme, il serait plus juste de parler de « conjointicide » !
De là à mettre en cause notre choix du
