Malgré ses recettes impressionnantes et un nombre d’utilisateurs en hausse, l’empire Facebook commence à montrer des signes de faiblesse.
« Mais où sont les médias sociaux d’antan ? » pourrait chanter quelque Villon moderne. Bebo, Capazoo, Friendster, Google+, Orkut, Yik Yak… qui connaît aujourd’hui ces noms représentant un échantillon des nombreuses plates-formes sociales dévorées par le Béhémoth, Facebook ? Même MySpace, le plus grand réseau social dans le monde entre 2005 et 2008, n’est plus que l’ombre de lui-même. Réunissant un plus grand nombre d’utilisateurs que la population de n’importe quel pays (2,3 milliards), dégageant des bénéfices mirifiques grâce à la recette de ses publicités ciblées (plus de 16,6 milliards de dollars en 2018) et se préparant à lancer sa propre cryptomonnaie, Libra, Facebook n’est pas une nation,
