Les militants animalistes rêvent d’éradiquer l’élevage des animaux. Cette grave erreur nous ferait tourner le dos à dix mille ans d’Histoire au profit de la viande in vitro et du lait issu de levures OGM.
La mise en place d’une agriculture sans élevage, bien davantage adossée au développement de l’agriculture cellulaire dont rêvent les milliardaires et les fonds d’investissement qu’à l’adoption par nos concitoyens d’une alimentation vegan, est soutenue par des écologistes et par des « amis » des animaux. Cela au nom de la défense de la planète face à l’urgence climatique pour les uns et de la défense des animaux pour les autres. Défendre la planète et défendre les animaux, la revendication est simple et ne nécessite pas un argumentaire complexe. Ce qui pourrait expliquer, si l’on doutait de la force de l’esprit critique chez nos concitoyens, qu’en France les Verts aient obtenu un si bon score aux élections européennes, tout comme dans une beaucoup moindre mesure, le Parti animaliste.
Pourtant, mettre en place une agriculture sans élevage, c’est en tout premier lieu exclure les animaux de ferme du travail. Donc contribuer à les faire disparaître. Car nos relations avec les animaux domestiques sont fondamentalement construites par le travail – tout comme les rapports sociaux entre êtres humains – et les sortir du travail, c’est inévitablement les sortir de nos vies.
Quel cirque!
La commission « Condition animale » des Verts [tooltips content= »animal.eelv.fr »](1)[/tooltips]demande aux élus d’EELV : de soutenir
