De la journée des droits des femmes qui devient fériée au rapport sur le sexisme en France qui conseille de rire avec modération, les combats du nouveau féminisme sont de moins en moins amusants.
J’en ai rêvé, les Berlinois l’ont fait. Ce n’est pas pour me vanter, comme dit Basile, mais j’ai depuis longtemps gratifié le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, du joli nom de « Sainte Gonzesse ». Le conseil municipal de Berlin, dirigé par les trois partis de gauche (Die Linke, SPD et les Verts) vient de confirmer mon intuition en décidant que le 8 mars serait désormais un jour férié. Une belle reconnaissance des avanies et autres monstruosités subies par les femmes – qui ont détrôné sur le fil les victimes du nazisme.
Dans le long débat qui a précédé le choix du nouveau jour chômé, il a en effet été question d’opter pour le 8 mai, date de la capitulation nazie. Les élus doivent en pincer pour les femmes plus que pour les juifs morts. La mémoire du nazisme sera cependant honorée les années à chiffres ronds : le 8 mai 2020, qui marquera le 75e anniversaire de la déconfiture hitlérienne, sera également férié. De quoi se plaint-on ?
L’olympiade du malheur
Je sais, ça semble mesquin, et terriblement choquant d’opposer
