Si la réalité dépasse parfois la fiction, c’est que la fiction précède parfois la réalité. La littérature prévoit l’avenir. Cette chronique le prouve.
Dire que le dernier film de Lars von Trier, The House that Jack Built, l’histoire d’un serial killer artiste, a provoqué des réactions outrées au dernier Festival de Cannes est un euphémisme. Au hasard, celle de Ramin Setoodeh, le critique de Variety, qui a tweeté : « Jamais vu une chose pareille à un festival. Plus de 100 personnes sont sorties de la projection, écœurées de voir des mutilations sur des femmes et des enfants. »
Dans la foulée, le cinéaste est accusé d’avoir fait des déclarations
