Dès la première année à l’université, plus des deux tiers des étudiants sont d’ores et déjà sélectionnés.
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La loi ORE met en place des « attendus » non sélectifs pour les bacheliers : expression écrite et orale, analyse et synthèse de texte, aptitude au travail autonome, le tout sans examen éliminatoire. En cas d’insuffisance, les élèves suivront une remise à niveau. Le texte prévoit bien une sélection, mais quasiment sur le mode du tri mécanique : certaines filières, prises d’assaut et offrant peu de places, devront choisir les élus sur dossier.
Une sélection franche aurait-elle choqué la jeunesse ? Pas sûr. Selon un sondage IFOP d’octobre 2017, 80 % des jeunes se déclarent favorables à l’instauration de prérequis pour intégrer
