Danièle Obono peut toujours faire mieux. Après avoir nié la radicalisation d’un chauffeur de bus qui refusait de prendre le volant à la suite d’une femme, après avoir défendu début novembre Houria Bouteldja, porte-parole des Indigènes de la République (PIR), qu’elle considère comme une « camarade antiraciste », le 24 novembre, sur Sud Radio, elle se faisait l’avocate des stages en non-mixité raciale organisés par le syndicat d’enseignants SUD Éducation 93 : « La pratique de la non-mixité n’est pas dangereuse. »
De son côté, le 22 novembre sur LCI, Maboula Soumahoro – maître de conférences à l’université de Tours et présidente de l’association Black History Month et non pas beauf de base au café du commerce – n’était pas du tout choquée par une liste qui s’est présentée aux élections municipales de Sarcelles pour faire battre le maire, car il était juif. Son argument est tout à fait révélateur de l’ambiguïté de sa « pensée » : « Ils n’ont pas été élus », donc où est le problème ?
La dictature des « petits blancs »
C’est donc horripilé par l’écœurante montée en puissance de ce racisme drapé d’antiracisme que je m’attaque à cette chronique, installé avec mon ordinateur sur un banc du square voisin afin de profiter d’un rayon de soleil inespéré. Chaudement emmitouflé dans ma doudoune, je me suis plongé dans le sujet et… j’avoue m’être endormi.
– « Tu prêtes ton ordi ? »
C’est cette phrase qui m’a réveillé. Debout face à moi, me dominant
