
Vous l’avez voulu, vous l’avez eu : un grand coup dans la fourmilière nommé Macron ! Grand vainqueur du référendum anti-Le Pen, notre nouveau chef de l’Etat a provisoirement le bénéfice du doute. «Le nouveau président aura nos colères et nos scepticismes, notre ironie et notre inquiétude, peut-être même notre tristesse, s’il s’avère, comme le craint Alain Finkielkraut, le destructeur du peu qui reste du monde ancien, mais il n’aura pas notre haine.», en convient Elisabeth Lévy.
Circonspection de mise
Notre sérénissime directrice de la rédaction ose d’ailleurs une comparaison audacieuse : là où Jean-Pierre Chevènement aspirait à « faire turbuler le système » en appliquant enfin l’Autre politique mise sous le boisseau depuis Maastricht, Emmanuel Macron « n’est pas là pour renverser la table, plutôt pour la stabiliser
