
1. Les Killer Groupies
Anders Breivik n’est pas content : on ne lui sert pas son café assez chaud. On le fouille trop souvent. Il juge sa situation pire que celle des détenus de Guantánamo. Il a donc déposé une plainte, ce qu’ont approuvé une majorité de Norvégiens prétextant qu’il convient de traiter les terroristes de tout bord avec humanité. On ne peut qu’admirer – ou ricaner devant – tant de compassion.
Plus surprenant encore : Anders Breivik reçoit 800 lettres d’amour par mois. Il les étudie minutieusement, bien décidé à choisir dans le lot une épouse qui ne soit ni une folle ni, ce qui serait pire encore, une rédemptrice. Pour l’instant, elles sont des milliers à faire partie de son « fan club », le jugeant « si beau » que tout le reste leur est égal. Il a tué 70 jeunes gens, regretté que le bilan de ses victimes n’ait pas été supérieur, mais les « femelles » (c’est ainsi qu’il les désigne) ne lui en tiennent pas rigueur. Elles admirent sa bravoure, son humour, voire
