Le plateau était moins prestigieux que ceux des débats de la primaire de droite. Aucun ancien président. Un seul ancien Premier ministre. Evidemment, on est tenté de comparer. A ce jeu-là, on est évidemment tenté de faire une revue d’effectifs, et d’oser quelques comparaisons avec les protagonistes de cet automne.
Manuel Valls ne peut échapper à la comparaison avec Nicolas Sarkozy. Non seulement parce qu’il a toujours partagé le même style, notamment dans les débats télévisés, mais aussi parce qu’il mise avant tout sur son expérience, employant les mêmes mots que l’ex-président sur le mode : « face à Trump, Poutine, Erdogan, il faut un homme, un vrai ». Mais il partage aussi avec Nicolas Sarkozy le fait d’avoir été souvent la cible d’autres débatteurs, et avoir été souvent sur la défensive, en particulier dans la première moitié du débat, consacrée à l’économie où il a été contraint de porter le bilan de François Hollande. Mais cette comparaison comportait néanmoins une limite : contrairement à Sarkozy, Valls a pu compter sur des alliés objectifs, François de Rugy, Sylvia Pinel et le fantasque Jean-Luc Bennahmias, qui ont peu ou prou défendu les mêmes positions que lui.
Vincent Peillon n’est pas passé à côté de son débat et il n’a -cette fois- pas commis de gaffe d’importance, si on excepte une erreur de langage lorsqu’il a évoqué les militaires français « d’origine musulmane » assassinés par Merah.
Primaire de la gauche: La gaffe de Vincent… par morandini
Lisez la suite de cet article sur le blog de David Desgouilles.
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