Accueil Culture «Je vois entrer Lily-Rose. Et je n’en reviens pas»

«Je vois entrer Lily-Rose. Et je n’en reviens pas»


«Je vois entrer Lily-Rose. Et je n’en reviens pas»

planetarium lily rose portman

Mercredi, sort en salles le très beau film de Rebecca Zlotowski, Planétarium. Au milieu des caméras, des flashs et de l’effervescence qui accompagne la sortie de ce film (à l’affiche : Natalie Portman, Lily-Rose Depp, Emmanuel Salinger et Pierre Salvadori), la réalisatrice a pris le temps de s’asseoir autour d’une table et de discuter. Rencontre avec l’une des plus brillantes de nos jeunes cinéastes.

Causeur : Votre film, Planétarium, peut être regardé de deux manières. Dans sa dimension romanesque, cette histoire si émouvante que vous nous racontez… Et, peut-être aussi, comme un propos sur le cinéma. Un cinéma qui serait une quête de l’invisible.

Rebecca Zlotowski : Je n’ai jamais voulu faire un film « sur le cinéma ». Pas à mon âge, pas après deux films [Belle Épine et Grand central] ! Ça aurait été une ambition écrasante. Je ne formulerais donc pas les choses ainsi. En revanche, il y avait un désir, celui de montrer le rapport entre le spiritualisme et la dimension archaïque, primitive du cinéma. Par ailleurs, j’avais envie de montrer le parcours d’un personnage, celui qu’incarne Natalie Portman. Une jeune femme qui abandonne, baisse les armes. Une jeune femme qui, à travers la pratique du cinéma, se met à vivre une « vraie vie ». Ces deux thématiques ont nourri le projet du film depuis le début, mais c’est comme si je m’en étais rendu compte que très tard. Avec Robin Campillo [le co-scénariste], nous avons avancé de manière beaucoup plus modeste. Nous avons « suivi » nos personnages. Nous avons fait se rencontrer deux blocs qui, a priori, n’était justement pas destinés à se rencontrer – l’un étant ces deux médiums, inspiré par les sœurs Fox, l’autre étant ce producteur de cinéma qui évoque la figure de Bernard Natan. On a opéré cette rencontre de manière expérimentale…

À la recherche de l’invisible ?

Oui, je pense que ça m’obsède depuis plusieurs films. Prenez Grand central, la radioactivité – une menace présente et impalpable. Ou Belle Épine, avec le danger, la mort qui rôdent un peu partout. C’est vrai : je suis fascinée à l’idée qu’on puisse filmer l’invisible.

Lisez la suite de cet entretien sur le blog d’Olivier Prévôt.



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