« Si vous voulez vous faire une idée de ce que l’avenir nous réserve, imaginez-vous un visage humain piétiné à jamais » écrivait George Orwell dans 1984.
Aujourd’hui, la philanthropie du PCC nous inciterait plutôt à lire l’avenir dans le cinématographe, plus précisément du côté de la filmo de Jean Yanne et de son cultissime Les Chinois à Paris.
Après avoir racheté le port grec du Pirée, Pékin a en effet volé au secours du Fond Européen de Stabilité Financière (désormais aussi peu européen que stable !), devenant ainsi le brusque bienfaiteur d’une zone euro subclaquante.
Ouvrons les yeux : la Chine possède la majorité des bons du trésor américain, commerce en Afrique noire sur les terres abandonnées par la Françafrique (Bourgi reviens !) et investit même en Algérie[1. Quitte à créer des tensions sociales avec les algériens « de souche » hostiles à l’immigration de ces chinois mercantiles qui leur « volent leur travail » et « ne s’intègrent pas » à leur bonne société…].
Là où on reconnaît le génie prophétique de Jean Yanne, c’est dans le tableau pas piqué des hannetons qu’il dresse du Paris occupé. Son personnage de collabo cynique, vendu au pouvoir quel qu’il soit, rappelle l’opportunisme de nos élites si promptes à prendre le parti de l’étranger…
Avant que Hu Jintao ne s’approprie les Galeries Lafayette et que Wen Jibao ne réquisitionne votre appartement pour y aménager sa penderie, il est encore temps de revoir ce petit bijou d’insolence culturelle.
Les Chinois à Paris – Bande-annonce par moidixmois
Et souvenez-vous, tous aux abris lorsque l’armée chinoise attaquera !
Pas besoin de résistance active pour chasser l’occupant de nos rues, quelques mois d’attente suffiront : au bout d’un moment, comme dans la farce de Jean Yanne, ils repartiront d’eux-mêmes, écœurés par l’application que nous mettons à honorer notre droit à la paresse.
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