Des cheveux teints, une bouille de gosse un peu faux-cul, une gestuelle maladroite, aucun magnétisme et peu d’idées originales, voici le candidat que la gauche s’est choisie comme challenger dimanche soir au terme de ses « primaires citoyennes ». Il n’a qu’un mot à la bouche : rassembler. Il veut rendre à la France tout ce dont l’Infâme Nicolas Sarkozy l’a dépossédée pendant cinq ans.
Cet apparatchik du parti socialiste la joue modeste. Le peuple français est un peu énervé, il va le calmer. Ce n’est pas un programme très exaltant, mais vu l’état du malade quelques professeurs et quelques infirmières de plus, cela s’impose. Cette démagogie douce, bienveillante, humaniste, ne heurtera en définitive personne. C’est comme sa teinture, elle passe inaperçue. C’est comme sa nouvelle silhouette : on a déjà oublié ses kilos en trop. On oubliera bientôt son programme. Trop inconsistant.
Ce n’est pas qu’il soit antipathique, François Hollande. Il est à la politique ce que Tahar Ben Jelloun est à la littérature. Il incarne une forme de fadeur qui lassera vite, sauf peut-être les institutrices et les infirmières. On attendait un candidat neuf et on nous refile une vieillerie.
La teinture ne fait pas tout.
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