Chacun sait, évidemment, que le réchauffement climatique n’existe pas. C’est pour cela qu’il ne faut pas se laisser avoir par l’ultime ruse de la Grèce, experte en la matière depuis la géniale fourberie du cheval de Troie. Non contente de tricher avec sa dette et de plomber le moral de l’Union Européenne, voilà que sa banque nationale commande des études complètement farfelues à des scientifiques qui ne doivent pas l’être moins pour travailler plus de deux ans sur des hypothèses dont ne voudrait pas le plus décavé des scénaristes hollywoodiens.
La Grèce, comme tous les pays méditerranéens, d’après les réchauffistes ignares, va être soumise à une forte baisse des précipitations et à une hausse des températures d’ici à 2100. Trois hypothèses viennent d’être rendues publiques par la Banque de Grèce. La première est presque optimiste : on arrive à limiter la hausse à deux degrés et on en a pour 436 milliards d’euros. La deuxième considérerait en plus comme prioritaire un réaménagement des côtes et une planification écologique en ce qui concerne la gestion de l’eau et des forêts. Là, tout de suite, ça monte à 577 milliards d’euros.
On s’étrangle sûrement déjà du côté du FMI et pourtant il y a une troisième hypothèse évoquée par le coordinateur des recherches, le physicien Christos Zerefos : on ne fait rien contre les gaz à effet de serre parce que ça achèverait d’étrangler une économie déjà moribonde pour cause d’austérité sauvage. Dans ce cas, les retombées sur le tourisme dans un pays qui serait dévasté trois mois par an par des incendies géants et verrait quelques milliers de kilomètres de ses côtes submergées seraient telles que l’addition atteindrait 701 milliards d’euros, soit plus de trois fois l’actuel PIB hellène.
Mais si les Grecs croient que l’on va tomber dans leur panneau apocalyptique, ils se mettent la cuisse de Jupiter dans l’œil de la Méduse.
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