Deux versions radicalement contradictoires s’affrontent dans l’affaire DSK. Et certains dont votre serviteur pensent qu’on ne connaitra jamais la vérité avec certitude. Nombre de mes amis font confiance à la justice de leur pays ou d’ailleurs, personnellement je n’ai jamais confondu condamné et coupable ni, bien sûr, innocenté et innocent, surtout dans ce genre d’affaire où le « smoking gun », la preuve flagrante, ne peut pas exister.
Enfin, pour tout dire, je croyais qu’elle ne pouvait pas exister, et j’avais tort : L’AFP nous a appris hier, qu’une Bangladaise de 40 ans avait confondu sans aucune contestation possible un homme qui avait tenté de la violer alors qu’elle dormait dans sa maison.
Les policiers de la ville de Jhalakathi, à environ 200 km au sud de la capitale Dacca n’ont eu aucun mal à la croire quand elle est venue porter plainte. Cette formidable dame avait en effet joint à sa propre parole le corpus delicti, à savoir le pénis de son agresseur, qu’elle avait-elle même tranché avec un couteau de cuisine.
Après quoi le violeur est parti sans demander son reste. La plaignante, elle, a enrobé l’arme par destination dans un sachet plastique, puis l’a tranquillement apporté au commissariat local. Toujours d’après l’AFP, qu’on ne remerciera jamais assez pour cette réjouissante histoire, les policiers n’ont eu aucun mal, compte tenu de la nature de sa blessure, à retrouver le coupable dans un hôpital du coin…
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